La difficulté pour le peintre réside dans l’effort à fournir pour donner une impression de vie à son portrait.
Genres de portraits:
- portraits psychologiques
- portraits mythologiques
- portraits historiques (Napoléon, Louis XIV...)
- une époque.
- une position sociale.
- des sentiments, exprimés par un visage.
- un caractère, rendu sensible par une posture, une allure.
- le symbolisme d’un épisode historique ou mythique.
Femme ou homme => les qualités valorisées et mises en avant ne seront pas les mêmes (force, grâce).
Être attentif au langage du visage et du corps qui s’exprime dans la pose.
La pose peut exprimer la stabilité/l’instabilité, le calme/la passion, la tendresse/l’érotisme. Elle peut mettre en valeur certains traits, muscles, formes, qualités ou défauts.
Les ornements et objets donnent des indications concernant l’identité de la personne représentée et son statut social.
Le décor peut permettre d’interpréter la scène représentée.
Les questions à se poser devant un portrait:
- Qui?
- Homme? Femme?
- Âge?
- Où?
- Quand?
- Effet recherché par la personne qui pose?
- Quelle pose?
- Quel air? Quel sentiment? (sympathie, concentré, rieur, triste...)
- Quel décor? Quel environnement?
- Quels sont les les sentiments qu’évoque le portrait chez le spectateur?
L’autoportrait:
Le sujet est le peintre, l’artiste plus généralement. Il cherche à exprimer quelque chose de lui. On voit dans l’autoportrait un visage, mais également une intériorité, le jugement de l’artiste sur lui-même.
Fréquente utilisation du miroir.
En train de peindre, au milieu de ses pinceaux, tableaux => cherche à montrer la valeur de son métier.
Inactif => cherche à montrer son humanité, indépendamment de son statut social, de son activité.
Le portrait dans les différents courants:
Dans l’expressionisme, avec Van Gogh, le portrait ne prétend pas être une représentation vraie de réalité matérielle mais une expression authentique d’un état d’âme.
La touche (manière de poser la couleur sur la toile) devient un moyen par lequel l’artiste peut exprimer son état intérieur.
Avec le cubisme (Picasso & Matisse) on est dans une analyse rationnelle des formes du monde visible et on cherche à représenter toute les perspectives à partir desquelles un objet ou un être peuvent être contemplés.
Il en ressort une fragmentation des corps ou des objets représentés.
Le surréalisme est marqué par les portraits et autoportrait de Man Ray qui représentent des membres du groupe des surréalistes en tenues ou postures quelque peu excentrique.
Il réalisera beaucoup de portraits d’artistes de tous bords (musiciens, peintres, sculpteurs, écrivains, architectes...)
Le pop-art de Warhol représente des stars et non pas des anonymes. L’imagerie populaire est réintégrée dans les oeuvres.
La sérigraphie permet de reproduire plusieurs exemplaires le même portrait => écartement vis-à-vis de l’aspect artisanal de la peinture (objet unique) et “industrialisation” (reproduction technique).
Les grands formats et les couleurs criardes permettent l’effet saisissant recherché.
Hamilton lui réalise des portraits Polaroïds en se faisant photographier par les artistes qu’il rencontre => mise en question de la notion d’auteur.
Dans la période actuelle 90, Pierre et Gilles réalisent des portraits photographiques peints. Ils jouent avec les codes et les critères esthétiques, volontairement de mauvais goût ou kitch.
Les poses sont figées et les décors très artificiels.
Annette Messager se met elle-même en scène.
Christian Boltanski, hanté par le passé, fasciné par les effets et la fuite du temps, met en scène des anonymes disparus pour que le spectateur prenne conscience des catastrophes de l’Histoire et participe au travail de mémoire.
Portraits à connaître:
Sandro Boticelli, jeune homme, portrait du profil d’une jeune femme (vers1480).
Albrecht Dürer, portrait de Hieronymus Holzschuher (1526).
Hans Holbein le Jeune, portrait du marchand Gisze (1532), les Ambassadeurs (1532).
Antonello de Messine, il condottiere.
Raphaël, Baldassare Castiglione.
Le Titien, l’empereur Charles Quint (vers 1533), portrait de François Ier (vers 1538).
Van Eyck, portrait du cardinal Nicola Albergati (vers 1432), le mariage de Giovanni Arnolfini (1434).
Léonard de Vinci, Mona Lisa (1503).
Autoportraits à connaître:
Francis Bacon, trois études pour un autoportrait (1983).
Ingres, autoportrait (1804).
Jean-Baptiste Chardin, autoportrait, (1771).
Albrecht Dürer, autoportrait à la pelisse, (1500).
Nicolas Poussin, autoportrait (1650).
Rembrandt, série d’autoportraits (de 1630 à 1669).
Le Titien, autoportrait (1555).
Gustave Courbet (1819 - 1877), autoportrait, l’homme à la pipe (1849), autoportrait, l’homme bléssé (1844), l’atelier du peintre, allégorie réelle déterminant une phase de sept années de ma vie artistique (1855).
Paul Gauguin, les Misérables (1888).
Vincent Van Gogh, autoportrait pour Gauguin (1888).
Léonard de Vinci, autoportrait en vieillard (1510).
Fréquente utilisation du miroir.
En train de peindre, au milieu de ses pinceaux, tableaux => cherche à montrer la valeur de son métier.
Inactif => cherche à montrer son humanité, indépendamment de son statut social, de son activité.
Le portrait dans les différents courants:
Dans l’expressionisme, avec Van Gogh, le portrait ne prétend pas être une représentation vraie de réalité matérielle mais une expression authentique d’un état d’âme.
La touche (manière de poser la couleur sur la toile) devient un moyen par lequel l’artiste peut exprimer son état intérieur.
Avec le cubisme (Picasso & Matisse) on est dans une analyse rationnelle des formes du monde visible et on cherche à représenter toute les perspectives à partir desquelles un objet ou un être peuvent être contemplés.
Il en ressort une fragmentation des corps ou des objets représentés.
Le surréalisme est marqué par les portraits et autoportrait de Man Ray qui représentent des membres du groupe des surréalistes en tenues ou postures quelque peu excentrique.
Il réalisera beaucoup de portraits d’artistes de tous bords (musiciens, peintres, sculpteurs, écrivains, architectes...)
Le pop-art de Warhol représente des stars et non pas des anonymes. L’imagerie populaire est réintégrée dans les oeuvres.
La sérigraphie permet de reproduire plusieurs exemplaires le même portrait => écartement vis-à-vis de l’aspect artisanal de la peinture (objet unique) et “industrialisation” (reproduction technique).
Les grands formats et les couleurs criardes permettent l’effet saisissant recherché.
Hamilton lui réalise des portraits Polaroïds en se faisant photographier par les artistes qu’il rencontre => mise en question de la notion d’auteur.
Dans la période actuelle 90, Pierre et Gilles réalisent des portraits photographiques peints. Ils jouent avec les codes et les critères esthétiques, volontairement de mauvais goût ou kitch.
Les poses sont figées et les décors très artificiels.
Annette Messager se met elle-même en scène.
Christian Boltanski, hanté par le passé, fasciné par les effets et la fuite du temps, met en scène des anonymes disparus pour que le spectateur prenne conscience des catastrophes de l’Histoire et participe au travail de mémoire.
Portraits à connaître:
Sandro Boticelli, jeune homme, portrait du profil d’une jeune femme (vers1480).
Albrecht Dürer, portrait de Hieronymus Holzschuher (1526).
Hans Holbein le Jeune, portrait du marchand Gisze (1532), les Ambassadeurs (1532).
Antonello de Messine, il condottiere.
Raphaël, Baldassare Castiglione.
Le Titien, l’empereur Charles Quint (vers 1533), portrait de François Ier (vers 1538).
Van Eyck, portrait du cardinal Nicola Albergati (vers 1432), le mariage de Giovanni Arnolfini (1434).
Léonard de Vinci, Mona Lisa (1503).
Autoportraits à connaître:
Francis Bacon, trois études pour un autoportrait (1983).
Ingres, autoportrait (1804).
Jean-Baptiste Chardin, autoportrait, (1771).
Albrecht Dürer, autoportrait à la pelisse, (1500).
Nicolas Poussin, autoportrait (1650).
Rembrandt, série d’autoportraits (de 1630 à 1669).
Le Titien, autoportrait (1555).
Gustave Courbet (1819 - 1877), autoportrait, l’homme à la pipe (1849), autoportrait, l’homme bléssé (1844), l’atelier du peintre, allégorie réelle déterminant une phase de sept années de ma vie artistique (1855).
Paul Gauguin, les Misérables (1888).
Vincent Van Gogh, autoportrait pour Gauguin (1888).
Léonard de Vinci, autoportrait en vieillard (1510).
