Il existe une grande diversité des types de paysages (campagne, montagne, mer, nature vierge, cultivée...).
Le moment choisi par le peintre pour réaliser le paysage est aussi très important (formes, couleurs, éclairages...).
Le peintre peut travailler dans la nature, in situ, ou en intérieur en travaillant sur des esquisses préalablement réalisées en extérieur.
Un paysage évoque toujours une atmosphère qui crée une impression chez le spectateur (calme, violence, inquiétude...).
Les quelques question à se poser devant un paysage:
- Où?
- quelle portion de la nature est représentée (montagne, bois, mer...)?
- l’endroit est-il connu (falaises d’Etretat, montagne Sainte-Victoire...)?
- paysage imaginaire? évocation d’une contrée lointaine?
- Quand?
- moment de la journée choisi?
- saison?
- Comment la nature est-elle représentée?
- espace rendu de façon réaliste? symbolique? les lois de la perspective sont-elles respectées?
- cadrage? centre? partie centrale, privilégiée par l’artiste?
- représentation de la lumière? ombres?
- nature paisible? phénomènes météorologiques évoqués ou représentés?
- Y a-t-il des hommes ou des animaux?
- quel est leur place?
- leur proportion par rapport aux éléments de la nature?
- Quel sentiment le paysage évoque-t-il chez le spectateur?
Le paysage dans les différents courants artistiques:
Avec l’impressionisme, les peintres rendent sur les toiles le spectacle de la nature, restituent l’impression produite par un paysage. Ils cherchent à saisir une impression, fuyante et éphémère.
Manet, avec Impressions, Soleil levant, est le symbole d’une nouvelle manière de peindre, en sortant de l’atelier.
Il peindra des paysages sous la neige et aussi des séries qui permettent de saisir les modifications de couleur et de lumière pour un même espace (cathédrale de Rouen).
Cézanne cherche à combiner impressionnisme et classicisme en fixant la touche et en retrouvant la mobilité et la solidité de la peinture classique.
Il composera des paysages sans avoir recours aux lois de la perspective ou d’espace illusionniste, les contours étant suggérés par contrastes de couleur.
Avec le surréalisme, la peinture de paysage n’imite plus le réel mais dépasse la réalité courant => interrogation, dépaysement, angoisse du spectateur.
Les paysages de Dali, peuplés d’êtres aux formes irréelles, déjouent les attentes.
Les règles de physique et les repères ordinaires ne semblent plus avoir de place dans ses compositions.
L’espace n’obéit plus aux règles classiques de la perspective.
Les couleurs participent à l’effet de surprise et d’émotion chez le spectateur.
Magritte cherche essentiellement à illustrer des paradoxes logiques. La totalité du tableau confronte toujours le spectateur à des absurdités ou à des non-sens.
Souvent les paysages intègrent des éléments artificiels ou alors les corps et les paysages sont mis en relation (formes humaines dans le paysage, éléments peints sur visage).
Giorgio de Chirico peint des espaces irréels, dépeuplés, un monde où l’humain n’a pas vraiment sa place.
On a un sentiment général de dépaysement, on voit une autre réalité.
Les paysages sont souvent en proies à une rigidité morbide.
Dans l’abstrait, deux grandes tendances peuvent être respectivement associées aux oeuvres de Kandinsky et de Klee.
Pour Kandinsky, ce qui compte le plus est la composition des couleurs et la façon dont l’association de certaines valeurs peut créer de l’effet sur le spectateur. L’effet recherché est avant tout pictural, que les motifs et la peinture soient avant tout agréables à regarder, et non une allusion ou une imitation de la réalité => ciels jaunes, montagnes bleues.
A partir de 1910, il va de plus en plus styliser les éléments naturels jusqu'à faire disparaître toutes références du monde réel, et représenter des motifs picturaux.
Kandinsky veut créer des oeuvres capables de donner à voir un univers mental, comme la musique donne à le faire entendre.
Paul Klee, lui, veut créer à partir de formes géométriques basiques, des formes et des espaces. Il veut “devenir nature”, c’est à dire produire des créatures et un monde.
Le land art rompt avec ses prédécesseurs puisqu’il propose d’installer une oeuvre en trois dimensions directement dans l’espace naturel.
Symbolique du pouvoir de l’homme sur la nature, manifestation de la liberté de l’artiste qui rompt avec l’espace clos du tableau, offre au spectateur une oeuvre totale alliant invention humaine et gigantisme naturel.
Christo favorise les structures intervenant dans le paysage (Running Fence, Surrounded Island, Pont Neuf...)
Richard Long utilise des matériaux naturels dans ses oeuvres. Plutôt un hommage rendu à des formes et des modes d’expressions très archaïques.
Avec l’impressionisme, les peintres rendent sur les toiles le spectacle de la nature, restituent l’impression produite par un paysage. Ils cherchent à saisir une impression, fuyante et éphémère.
Manet, avec Impressions, Soleil levant, est le symbole d’une nouvelle manière de peindre, en sortant de l’atelier.
Il peindra des paysages sous la neige et aussi des séries qui permettent de saisir les modifications de couleur et de lumière pour un même espace (cathédrale de Rouen).
Cézanne cherche à combiner impressionnisme et classicisme en fixant la touche et en retrouvant la mobilité et la solidité de la peinture classique.
Il composera des paysages sans avoir recours aux lois de la perspective ou d’espace illusionniste, les contours étant suggérés par contrastes de couleur.
Avec le surréalisme, la peinture de paysage n’imite plus le réel mais dépasse la réalité courant => interrogation, dépaysement, angoisse du spectateur.
Les paysages de Dali, peuplés d’êtres aux formes irréelles, déjouent les attentes.
Les règles de physique et les repères ordinaires ne semblent plus avoir de place dans ses compositions.
L’espace n’obéit plus aux règles classiques de la perspective.
Les couleurs participent à l’effet de surprise et d’émotion chez le spectateur.
Magritte cherche essentiellement à illustrer des paradoxes logiques. La totalité du tableau confronte toujours le spectateur à des absurdités ou à des non-sens.
Souvent les paysages intègrent des éléments artificiels ou alors les corps et les paysages sont mis en relation (formes humaines dans le paysage, éléments peints sur visage).
Giorgio de Chirico peint des espaces irréels, dépeuplés, un monde où l’humain n’a pas vraiment sa place.
On a un sentiment général de dépaysement, on voit une autre réalité.
Les paysages sont souvent en proies à une rigidité morbide.
Dans l’abstrait, deux grandes tendances peuvent être respectivement associées aux oeuvres de Kandinsky et de Klee.
Pour Kandinsky, ce qui compte le plus est la composition des couleurs et la façon dont l’association de certaines valeurs peut créer de l’effet sur le spectateur. L’effet recherché est avant tout pictural, que les motifs et la peinture soient avant tout agréables à regarder, et non une allusion ou une imitation de la réalité => ciels jaunes, montagnes bleues.
A partir de 1910, il va de plus en plus styliser les éléments naturels jusqu'à faire disparaître toutes références du monde réel, et représenter des motifs picturaux.
Kandinsky veut créer des oeuvres capables de donner à voir un univers mental, comme la musique donne à le faire entendre.
Paul Klee, lui, veut créer à partir de formes géométriques basiques, des formes et des espaces. Il veut “devenir nature”, c’est à dire produire des créatures et un monde.
Le land art rompt avec ses prédécesseurs puisqu’il propose d’installer une oeuvre en trois dimensions directement dans l’espace naturel.
Symbolique du pouvoir de l’homme sur la nature, manifestation de la liberté de l’artiste qui rompt avec l’espace clos du tableau, offre au spectateur une oeuvre totale alliant invention humaine et gigantisme naturel.
Christo favorise les structures intervenant dans le paysage (Running Fence, Surrounded Island, Pont Neuf...)
Richard Long utilise des matériaux naturels dans ses oeuvres. Plutôt un hommage rendu à des formes et des modes d’expressions très archaïques.